Angélica Liddell se mouille avec ses propres mots, ses mots propres qu’elle crache, hurle, avec la voix trop aiguë et trop grave, petite sœur d’Antonin Artaud, ni féminine, ni masculine, le corps renouvelé, pas nouveau bien entendu, pas nouveau, mais renouvelé, lavé, le corps et les mots qui en sortent : déjections, larmes, sang, fruits.y, además, llegar desde Michèle Petit A arte de ler a Laure Adler soir à soir
Comment avez-vous rencontré Marguerite Duras?apropiarme de las palabras de Andrés Anwandter NOSTALGIA DE COSAS QUE NO HE VIVIDO al tratar de articular mi impresión cuando veo en pantalla las tumbas de dos bebés (en realidad, tres) que dejaron atrás en su postguerra errante mis abuelos, sus padres
Laure Adler. Par hasard, il y a quatorze ans, en prenant dans la bibliothèque d'une maison de vacances Un barrage contre le Pacifique. J'avais lu bien sûr des livres de Marguerite Duras. Ils m'avaient plu, sans plus. Et puis cet été-là, je me trouvais dans une souffrance atroce, je venais de perdre un enfant. La lecture de ce roman a suspendu le temps, m'a emmenée ailleurs. Ce personnage qui arrive à transformer sa solitude en liberté m'a permis d'entrevoir le lendemain. Pascale Frey
Je me souviens des tombes en pleine terre des enfants, chacune de la taille d’un lit de bébé ou d’un berceau, qu’on allait visiter avec ma grand-mère, [...] des enfants morts qu’on allait visiter avant qu’on déterre le cercueil du garçonnet, qu’on l’ouvre devant mon grand-père qui ne vit qu’une chaussure, une seule chaussure d’enfant,...guardando por ellos un luto riguroso pero blanco «Blanco, digo, blanco de leche, de lirio, de blancura incurable». siempre deslumbrante el resplandor de un inmenso fuera de campo (como el blanco de la página que amamanta el dolor). ante mi desorientación, supone un cierto alivio, Maryline, encontrar en tus palabras el silencio de Josefina, sus sigilosos ojos de agua abriendo o cerrando el día en los veranos de Sant Just, regando las macetas de los más bellos geranios
Maryline Desbiolles Ceux qui reviennent “La neige”
releer
Faltan diez minutos para las ocho de la mañana. Hace menos de una hora Julián decidió que el futuro debía comenzar. Éste es el día siguiente, pensó, y preparó café, y se lavó la cara, con especial pulcritud, refregándose una y otra vez, excesivamente, como si quisiera dañarse o borrarse.RE:VOIR
Alejandro Zambra La vida privada de los árboles
des images de théâtre qui infusent notre inconscient et resteront à jamais gravées dans la mémoire. Qu’elle fait rire et qu’elle fait peur. Qu’elle tient la scène avec une intensité démente. Qu’elle attise nos penchants masochistes. Qu’elle ose tout. Qu’elle va trop loin. Qu’elle électrise les sens.
Igor Hansen-Løve, Angélica Liddell signe une performance cathartique et punk