SIN comprenderlo, sin saber qué haría
más largo y hondo mi silencio,
amordazo mis fieras, encadeno palabras.
Nunca supe que cada una
exigiría su tributo sombrío.
Y sin embargovivir sólo es posible entre sus ecos.
Porque decir es la frontera,
cuanto nombro perece en el insomnio.
Juan José Castro Martín, Margen de lo invisible
es tan distinto para cada uno lo único que todo patina buscando una traducción de urgencia. a veces, casuales pitonisos, acertamos a voltear las manos y .leer las líneas.. finos hilos, el tejido de nuestras palabras. cuajado el hálito en estalagmitas y estalactitas. dirigir partituras de desconcierto. tacto apenas húmedo y precaria consistencia circunstancial
o para anudar hilo de algodón dulce acercar los labios los dedos torpe modo adulto y ese estallido
*
Pere(t)c en el laberinto
... Tel était le titre de ma conférence dans le cadre de la manifestationse déroulant il y a quelques jours à Porto Alegre et São Leopoldo (Brésil, Rio grande do Sul) : La Machinerie de l’art : La création collective et le concept en art.
En voici la présentation :
On a en général de l’écriture une image solitaire. Et bien souvent, elle l’est. Expérience retirée, expérimentation entre soi et soi – avant de rencontrer le regard du lecteur. Mais on oublie ainsi que la pratique de l’écriture n’est pas antinomique de créations collectives comme en témoignent de nombreux courants littéraires historiques ou actuels et, plus modestement, ma propre pratique d’écrivain et d’éditeur. De chers en blogs collectifs, en passant par la publication en revues, on évoquera cette tendance qui peut faire de l’écrivain d’avantagé un « cadavré éxquis » mû par un désir d’échanges qu’un « style » esseulé. Laure Limongi, Le « cadavre exquis » de l’écrivain
*
3364 – Je ne cesserai jamais de m’émerveiller que cette chair soutenue par ces vertèbres, ce tronc joint à la tête par l’isthme du cou et disposant autour de lui symétriquement ses membres, contiennent, et peut-être produisent, un esprit qui tire parti de mes yeux pour voir et de mes mouvements pour palper... Marguerite Yourcenar, L’œuvre au noir
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